Nous sommes en train de gagner ! Partout dans le monde, nous sommes des centaines de milliers à manifester pour dénoncer le racisme au sein de la police. Mardi dernier, nous étions au moins 40 000 devant le Tribunal de Grande Instance, à Paris, à demander justice pour Adama Traoré, tué aux mains des gendarmes le 19 juillet 2016. Lundi 8 juin, Emmanuel Macron a été forcé de demander au gouvernement « d’accélérer » sur le sujet et, l’après-midi même, Christophe Castaner a annoncé l’abandon de l’interpellation par « étranglement » par les forces de l’ordre.

En 2017, le Défenseur des droits Jacques Toubon montrait que les jeunes hommes « perçus comme noirs ou arabes » ont 20 fois plus de chance d’être contrôlés que les autres.  Aujourd’hui, il propose de mettre en place la traçabilité des contrôles d’identités pour mettre fin au contrôle au faciès et démanteler le racisme au sein de la police.

Pendant le confinement, les contrôles des attestations avaient été recensés et avaient pu donner lieu à des statistiques. C’est donc faisable, et ça permettrait de rendre officielles les dérives des contrôles au faciès. Grâce à notre mobilisation, le gouvernement est en train de se remettre en question, nous pouvons gagner. Signez la pétition maintenant pour instaurer la traçabilité des contrôles d’identités !

Le racisme au sein de la police n’en finit plus d’apparaître au grand jour. Hier encore, le média StreetPress révélait l’existence d’un groupe Facebook au sein duquel 9 000 policiers s’échangent quotidiennement des propos racistes. Voilà le genre de commentaires que l’on peut y lire, sous un article relayant l’arrestation du jeune Gabriel, 14 ans, passé à tabac par quatre policiers dans la nuit du 25 au 26 mai. Glaçant 👇

« S’il tout plé missiou moi pas volor »
« Vu la tronche, c’est du rom de Serbie, ils en sont infestés dans les pays de l’Est »
« Fallait lui empéguer les deux yeux ça aurait fait un anti-vol »

En France, les cas de violences policières ont explosé pendant le confinement : le 8 avril, un homme de 33 ans meurt au commissariat de Béziers, dans l’Hérault. Le 24 mars, Sofiane, livreur, est violenté aux Ulis (Essonne) alors qu’il se rendait au travail. Le 16 mars, la jeune Ramatulaye reçoit un coup de taser à la poitrine et de nombreux coups de pied dans le fourgon qui l’emmène au commissariat. Et les vidéos de violences policières continuent de proliférer sur les réseaux sociaux : à Asnières, Grigny, Villeneuve-​Saint-​Georges, Torcy…

Nous devons instaurer la traçabilité des contrôles d’identités pour mettre fin au contrôle au faciès et démanteler le racisme au sein de la police. Signez la pétition maintenant !

~ ~ le mouvement

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